Apparentés à la même famille, mais tout de même différents, ces termes sont souvent utilisés à tort comme synonymes.
Essayons de mieux comprendre de quoi nous parlons, en commençant par le début.
L'économie verte, ou green economy, est une stratégie de développement qui vise la croissance en termes économiques par une utilisation modérée des ressources offertes par l'environnement.
On peut le dire ainsi : dans l'économie verte, les consommateurs et les entreprises se demandent non seulement "combien me coûte ce produit et ce service ?", mais aussi "combien coûte-t-il à la planète ?".
Il s'agit d'une petite révolution copernicienne, dans laquelle les modèles d'entreprise ne se concentrent plus uniquement sur les êtres humains, mais élargissent l'horizon aux animaux, aux écosystèmes et au climat.
Au cours de la dernière décennie, le concept d'économie verte est apparu comme une priorité stratégique pour de nombreux gouvernements, mais le défi a également été relevé par de nombreuses entreprises visant à adopter un modèle commercial vert.
Le Green Business est défini comme un modèle d'entreprise qui, tout en recherchant le profit, vise à minimiser son impact sur la planète.
Les entreprises qui adoptent le modèle Green Business savent que chacune de leurs décisions a un impact sur l'environnement et sur les personnes, et que cet impact peut être négatif ou positif.
En pratique, cela peut se faire de différentes manières, de l'optimisation de leur chaîne de production à la réduction de leurs déchets, en passant par la réduction de leur empreinte carbone et la réalisation de campagnes de sensibilisation auprès des employés et des clients.
La certification B Corp a été créée pour améliorer et promouvoir cette nouvelle façon de faire des affaires. Treedom est une B Corp depuis 2014, en raison de son engagement à apporter des avantages sociaux, environnementaux et économiques.
Le green marketing (alias marketing environnemental ou marketing écologique) développe et promeut des produits ou des services basés sur la durabilité environnementale.
Lorsque les activités de green marketing d'une entreprise ne sont pas étayées par des investissements significatifs ou des changements opérationnels, elles peuvent être accusées d'opportunisme. Cette pratique est également appelée "greenwashing".
On pourrait dire que le greenwashing est un marketing vert qui ne tient pas ses promesses.
"Nous créons une révolution cosmétique pour sauver la planète", peut-on lire sur la bio Instagram de cette entreprise de cosmétiques, fondée au Royaume-Uni en 1995.
L'entreprise investit dans des fermes régénératrices (qui n'appauvrissent pas les sols mais permettent à la nature de se régénérer) au Pérou, au Guatemala, en Arizona et en Ouganda, afin de garantir la transparence de ses matières premières et de sa chaîne d'approvisionnement.
En outre, 35 % des produits sont "nus", c'est-à-dire vendus sans emballage.
La marque de vêtements américaine est l'une des plus actives dans le domaine de l'écologie. Depuis 1985, Patagonia reverse 1% de ses ventes à la protection et à la restauration de l'environnement.
Aujourd'hui, la marque consacre une section entière de son site web à l'entretien des produits, avec notamment des vidéos de réparation, afin de prolonger au maximum la durée de vie de ses vêtements, et offre des primes aux employés qui prennent les transports en commun ou font du covoiturage pour aller travailler.
En 2011, à l'occasion du Black Friday, ils ont acheté une page entière du New York Times pour diffuser une publicité exhortant les gens à ne PAS acheter leurs vestes.
Pionniers.
IKEA a supprimé les sacs en plastique en 2007 et les ampoules à incandescence en 2010.
En 2020, l'entreprise suédoise a lancé sa stratégie People and Planet Positive : un plan pour atteindre l'indépendance énergétique et devenir une entreprise circulaire d'ici 2030.
Cet engagement est soutenu par des campagnes marketing qui sensibilisent aux petits gestes qui peuvent faire une grande différence.
Les arbres font partie de l'ADN de la marque de vêtements de sport, qui en compte un dans son logo. L'entreprise vise à éliminer plus de carbone qu'elle n'en émet, à protéger la biodiversité, à améliorer la qualité de l'eau et le bien-être des agriculteurs qui fournissent les matières premières de ses produits.
Tous ces objectifs peuvent être atteints par le biais de la reforestation si elle est effectuée de la bonne manière.
En collaboration avec Treedom, Timberland a déjà planté plus de 40 000 arbres au Ghana contribuant ainsi au projet de la Grande Muraille Verte, une barrière naturelle pour combattre l'avancée de la désertification, mais a l'intention de planter 50 millions d'arbres dans le monde entier d'ici 2025.
Si elle a fondu, elle est fichue. C'est vrai pour la crème glacée, et c'est vrai pour la planète.
En 2017, la marque de crème glacée a lancé une campagne de communication intitulée "Save our Swirled" et une saveur créée spécialement pour l'occasion. Dans la vidéo de la campagne, plusieurs parfums de crème glacée fondent inexorablement, tandis qu'une voix off indique : voilà ce qui se passe lorsqu'une crème glacée est deux degrés plus chaude qu'elle ne devrait l'être.
(Des dizaines d'employés de Ben and Jerry's lors de la Marche pour la planète 2017 à New York)
Une métaphore assez puissante.
L'entreprise américaine a pour objectif de n'utiliser que de l'énergie provenant de sources renouvelables et de réduire ses émissions de 40 % d'ici 2025.
SOURCES
https://blog.treedom.net/it/cosa-vuol-dire-essere-b-corp
https://escholarship.org/content/qt49n325b7/qt49n325b7.pdf?t=q9ns2b
https://www.timberland.it/nature-needs-heroes.html
https://www.ikea.com/jp/en/this-is-ikea/sustainable-everyday/from-pre-loved-to-re-loved-were-giving-ikea-furniture-a-second-life-pub9e5d35e0
https://blog.treedom.net/en/blog/post/why-timberland-chose-treedom-to-plant-30-000-trees-2316
https://www.huffpost.com/entry/ben-and-jerrys-save-our-swirled_n_7453278
https://www.benjerry.com/values/issues-we-care-about/climate-justice